il parle que quoi au juste lĂ dans sa chanson ? comment l'interprĂ©tez-vous ? Votre navigateur ne peut pas afficher ce tag vidĂ©o. Eh benvous z'ĂȘtes pas forts en explication de textes J'aime En rĂ©ponse Ă Tcitron Eh benvous z'ĂȘtes pas forts en explication de textes PtĂȘtre parce quetu n'es pas fort en copiĂ© collĂ©... J'aime Allez, parce que c'est toi alors,mais il me semblait que c'Ă©tait connu Non pas sur la boucheMĂȘme si c'est louchePuisque ma langueA le goĂ»t de ta vertuDe ton honneur perduNon pas sur les lĂšvresMĂȘme si j'en rĂȘveMĂȘme si je trembleEt bien que mon coeur soit nuMon Ăąme est revĂȘtueDe pudeur et d'impudenceSans te faire offenseMieux n'vaut pas tenter sa chanceRien ne dureAu-dessus de la ceintureNon pas sur la boucheMĂȘme sous la doucheMĂȘme si c'est durJe te mordrai c'est promisTous les coups sont permisNon pas sur les lĂšvresMĂȘme pas en rĂȘveA cent pour sĂ»reOu tu mangeras ton pain grisMon coeur est endurciNe tire pas sur l'ambulanceGarde la potencePlus rien n'a plus d'importanceRien ne dureAu-dessus de la ceintureNon pas sur la boucheJe sais je touche le fond du lacLe temps des cerises est mortLe diable est dans le corpsNon pas sur les lĂšvresNon c'est pas miĂšvreC'est pas le tracMais je prĂ©fĂ©re me donner crueSans revers ni refusRendons-nous Ă l'Ă©videnceTout est cuit d'avanceMieux n'vaut pas tenter sa chanceRien ne dureAu-dessus de la ceintureNon pas sur la boucheJe sais c'est louchePuisque ma peauA l'odeur de ton odeurAu dehors il fait chaudNon pas sur les lĂšvresJamais de trĂȘveEt pas d'assautLe bonheur est dans la penteEntre le sol et le ventreEntre l'oubli et l'oubliMĂȘme l'oiseau du paradisJoue plutĂŽt jeux interditsRien ne dureAu-dessus de la ceinture. J'aime Bon sangje m'attendais Ă un texte compliquĂ©, je ne vois pas oĂč est la difficultĂ© C'est quoi que tu ne piges pas ?allez, je te mets sur la voie aventure, sensualitĂ©, plaisir, zĂ©ro engagement, Ă©phĂ©mĂšre... J'aime En rĂ©ponse Ă margaux8657836 Bon sangje m'attendais Ă un texte compliquĂ©, je ne vois pas oĂč est la difficultĂ© C'est quoi que tu ne piges pas ?allez, je te mets sur la voie aventure, sensualitĂ©, plaisir, zĂ©ro engagement, Ă©phĂ©mĂšre... VoilĂ ,maintenant, tu as droit Ă l'autre partie dĂ©ception, peur, sentiments... alors, alors, alors ? J'aime En rĂ©ponse Ă margaux8657836 Bon sangje m'attendais Ă un texte compliquĂ©, je ne vois pas oĂč est la difficultĂ© C'est quoi que tu ne piges pas ?allez, je te mets sur la voie aventure, sensualitĂ©, plaisir, zĂ©ro engagement, Ă©phĂ©mĂšre... Nan mais merci, ça j'avais compris le contextegĂ©nĂ©ral + le fait qu'il ne croit pas aux histoires d'amour. Suis pas si bĂȘte qd je te parle des sous-entendus et des non-dits tout en subtilitĂ©. J'ai l'impression qu'il fait allusion Ă qq chose mais je n'arrive pas Ă cerner quoi MĂȘme si c'est durJe te mordrai c'est promis...Garde la potenceJe sais je touche le fond du lacJamais de trĂȘveEt pas d'assautLe bonheur est dans la penteetc, etcbalaise comme tu es, je sens que tu vas dĂ©cortiquer toutes ces mĂ©taphores en deux temps, trois mouvements J'aime En rĂ©ponse Ă Tcitron Nan mais merci, ça j'avais compris le contextegĂ©nĂ©ral + le fait qu'il ne croit pas aux histoires d'amour. Suis pas si bĂȘte qd je te parle des sous-entendus et des non-dits tout en subtilitĂ©. J'ai l'impression qu'il fait allusion Ă qq chose mais je n'arrive pas Ă cerner quoi MĂȘme si c'est durJe te mordrai c'est promis...Garde la potenceJe sais je touche le fond du lacJamais de trĂȘveEt pas d'assautLe bonheur est dans la penteetc, etcbalaise comme tu es, je sens que tu vas dĂ©cortiquer toutes ces mĂ©taphores en deux temps, trois mouvements Mais mon poulet ou ma poulette,c'est Benjamin Bio qui a Ă©crit, hein...tu vois...c'est qui lui d'ailleurs ? J'aime En rĂ©ponse Ă margaux8657836 Mais mon poulet ou ma poulette,c'est Benjamin Bio qui a Ă©crit, hein...tu vois...c'est qui lui d'ailleurs ? Et alors ma belle ou mon beau,quand on lit un texte de rimbaud, apollinaire, prĂ©vert ou n'importe quel poĂšte le but du jeu c'est quand mĂȘme de chercher Ă comprendre le sens des mots et des idĂ©es qu'ils ont voulu faire passer non ?et bien lĂ , c'est un peu pareil tu tu veux savoir qui il est, utilise ton moteur de recherche prĂ©fĂ©rĂ© J'aime En rĂ©ponse Ă Tcitron Et alors ma belle ou mon beau,quand on lit un texte de rimbaud, apollinaire, prĂ©vert ou n'importe quel poĂšte le but du jeu c'est quand mĂȘme de chercher Ă comprendre le sens des mots et des idĂ©es qu'ils ont voulu faire passer non ?et bien lĂ , c'est un peu pareil tu tu veux savoir qui il est, utilise ton moteur de recherche prĂ©fĂ©rĂ©Euh,ma belle c'est mieux Je voulais juste te dire que Benjamin ce n'est pas Arthur ou Jacques justement... donc, non, ce n'est pas franchement pas pareil !! Maintenant, si tu me dis que tu Ă©tudies ça en fac de lettres, je veux bien revoir mon jugement J'aime En rĂ©ponse Ă margaux8657836 Euh,ma belle c'est mieux Je voulais juste te dire que Benjamin ce n'est pas Arthur ou Jacques justement... donc, non, ce n'est pas franchement pas pareil !! Maintenant, si tu me dis que tu Ă©tudies ça en fac de lettres, je veux bien revoir mon jugement Comme il faut Ă©voluer avec son temps,rien ne dit qu'il ne sera pas un jour Ă©tudiĂ© en ce qui est de la traduction, je reste un peu sur ma faim... J'aime Vous ne trouvez pas votre rĂ©ponse ? En rĂ©ponse Ă Tcitron Comme il faut Ă©voluer avec son temps,rien ne dit qu'il ne sera pas un jour Ă©tudiĂ© en ce qui est de la traduction, je reste un peu sur ma faim...Pour finir, en lisant cette derniĂšre rĂ©ponse,je me dis en lisant ta 1Ăšre phrase que tu as vraiment trop d'imagination, et en lisant ta seconde et derniĂšre phrase que tu manques d'imaginationtu devrais t'amuser Ă lire d'autres paroles de chansons qui semblent totalement incohĂ©rentes dĂšs qu'on les dĂ©cortique ! Bref, libre Ă toi de te presser le citron sur cette chansonnette ! J'aime On pourrait penserqu'il s'agit des paroles d'une prostituĂ©e qui a peur de tomber amoureuse de son client, qui l'est sĂ»rement dĂ©jĂ , et qui lutte pour que leur relation se cantonne au sexe. J'aime En rĂ©ponse Ă margaux8657836 Pour finir, en lisant cette derniĂšre rĂ©ponse,je me dis en lisant ta 1Ăšre phrase que tu as vraiment trop d'imagination, et en lisant ta seconde et derniĂšre phrase que tu manques d'imaginationtu devrais t'amuser Ă lire d'autres paroles de chansons qui semblent totalement incohĂ©rentes dĂšs qu'on les dĂ©cortique ! Bref, libre Ă toi de te presser le citron sur cette chansonnette !Oui, pour clore le dĂ©baton apprĂ©hende vraiment pas la lecture d'un texte de la mĂȘme on ne veut pas se donner la peine de comprendre, c'est plus facile de dire que c'est J'aime En rĂ©ponse Ă margaux8657836 Bon sangje m'attendais Ă un texte compliquĂ©, je ne vois pas oĂč est la difficultĂ© C'est quoi que tu ne piges pas ?allez, je te mets sur la voie aventure, sensualitĂ©, plaisir, zĂ©ro engagement, Ă©phĂ©mĂšre... Tu asun lien internet ou l on peut voir les paroles ?? J'aime En rĂ©ponse Ă Lucia24490356 Tu asun lien internet ou l on peut voir les paroles ??Regarde dans un de mes posts un peu plus sur J'aime En rĂ©ponse Ă Tcitron Oui, pour clore le dĂ©baton apprĂ©hende vraiment pas la lecture d'un texte de la mĂȘme on ne veut pas se donner la peine de comprendre, c'est plus facile de dire que c'est parles d'une chanson de Benjamin Bioley et non d'un "texte" littĂ©raire ou d'un poĂšme de Baudelaire ! enfin !! En tout cas, on n' est pas d'accord, c'est sĂ»r... une chanson, ça s'Ă©coute, ça permet de se laisser aller Ă son imagination, un peu comme quand tu regardes un tableau mais avec les oreilles. Seulement, il y a des gens SOURDS. Perso, je ne parle pas de "traduction" comme tu le fais. Alors, maintenant moi d'une, ça ne m'intĂ©resse pas de faire une lecture d'une chanson mot Ă mot, et de deux, cette chanson en particulier ne m'intĂ©resse pas suffisamment. J'aime En rĂ©ponse Ă margaux8657836 Ridicule...tu parles d'une chanson de Benjamin Bioley et non d'un "texte" littĂ©raire ou d'un poĂšme de Baudelaire ! enfin !! En tout cas, on n' est pas d'accord, c'est sĂ»r... une chanson, ça s'Ă©coute, ça permet de se laisser aller Ă son imagination, un peu comme quand tu regardes un tableau mais avec les oreilles. Seulement, il y a des gens SOURDS. Perso, je ne parle pas de "traduction" comme tu le fais. Alors, maintenant moi d'une, ça ne m'intĂ©resse pas de faire une lecture d'une chanson mot Ă mot, et de deux, cette chanson en particulier ne m'intĂ©resse pas suffisamment. Allezbien le bonjour chez vous J'aime En rĂ©ponse Ă Tcitron Regarde dans un de mes posts un peu plus sur ... tit clin d oeil 1 - J'aime Bah c est simpleune nana qui est avec un mariĂ© ou pris donc on embrasse pas parce que risque d aller plus loin...ampli d ailleurs Ă mĂ©diter cette chanson, je me demande si c est pas le mieux pour pas ĂȘtre déçue J'aime En rĂ©ponse Ă margaux8657836 PtĂȘtre parce quetu n'es pas fort en copiĂ© collĂ©...ConsternĂ©Bonjour, j'attĂ©ris ici car je cherchais quelques autres personnes Ă la recherche des subtilitĂ©s de ce texte de Benjamin ! Certains se posent encore des questions !Pour les autres vous pouvez continuer de dormir oui ce n'est pas Rimbaud et en mĂȘme temps que pensez-vous que les premiers lecteurs disaient de lui ? "attend c'est pas Racine quand mĂȘme ! "Et le coup du copier-collĂ©, voilĂ un brisage façon Brice de Nice d'une puissance argumentaire inouĂŻe !Courage Ă ceux qui cherchent, mĂȘme s'il n'y a pas toujours de rĂ©ponse. L'important est de les autres repos, c'Ă©tait dĂ©jĂ le cas ? Alors poursuivez. 1 - J'aime
Unoutil gigantesque pour un travail hautement dĂ©licat ! Les Parisiens lâont dĂ©jĂ aperçue depuis les ponts de la Seine : la grue qui doit servir au dĂ©montage de lâĂ©chafaudage endommagĂ© dans lâincendie de Notre-Dame se dresse Ă son chevet, cĂŽtĂ© sud de la cathĂ©drale. Si sa cabine culmine Ă 74 mĂštres de haut, elle dispose dâun
Aller Ă la page 1, 2, 3, 4, 5, 6 Morion de VentfroidComteSujet A coeur vaillant rien d'impossible [Ambre & Morion de Ventfroid] Lun 6 Mar 2017 - 2100 Ce premier jour de juin n'Ă©tait pas comme les autres. Il faisait dĂ©jĂ suite Ă l'exĂ©cution des bandits qui avaient enlevĂ© Morion et Ambre, quelques semaines plus tĂŽt. Les exĂ©cutions publiques Ă©taient trĂšs rares, sur le domaine. Elles Ă©taient nombreuses, dans les premiers mois qui avaient suivi l'arrivĂ©e de la fange. De nombreuses personnes avaient au dĂ©but tenter de profiter de l'hospitalitĂ© des Ventfroid pour tirer un maximum de profit, au dĂ©triment du bien commun, et de la sĂ©curitĂ© de tous. A cette Ă©poque-lĂ , Morion n'avait pas fait dans la dentelle. Toute personne qui contrevenait aux rĂšgles qui avaient Ă©tĂ© instaurĂ©es certes Ă la va-vite, et donc mettait la sĂ©curitĂ© d'autrui en pĂ©ril, Ă©tait purement et simplement exĂ©cutĂ©e de façon sommaire, puis balancĂ©e sur les bĂ»chers qui flambaient alors jour et nuit, alimentĂ©s par les fangeux qui les attaquaient. L'aspect dissuasif d'une sanction aussi expĂ©ditive, annoncĂ©e Ă la suite de procĂšs concis et brutaux, avait fait baisser drastiquement la tĂ©mĂ©ritĂ© de certains, et les avait poussĂ© Ă se sauvegarder en mĂȘme temps qu'ils respectaient les rĂšgles de survie commune. Pour cette exĂ©cution lĂ , beaucoup s'Ă©taient rassemblĂ©s. Les travaux avaient Ă©tĂ© mis en berne le temps que cela avait durĂ© ; et contrairement Ă beaucoup de jugements, oĂč les familles arboraient parfois un air dĂ©solĂ©, certains un air contrit ou mal Ă l'aise, mĂȘme, personne n'avait pleurĂ© ni semblĂ© Ă©prouver la moindre compassion pour ces criminels. Les corps avaient Ă©tĂ© transportĂ©s au bĂ»cher funĂ©raire ensuite comme s'ils s'Ă©taient agi de simples paquets dĂ©nuĂ©s d'humanitĂ©. De tels hommes ne risquaient pas de recevoir la moindre once de respect de qui que ce soit. Car malgrĂ© les nombreuses difficultĂ©s que le domaine pouvait rencontrer pour se maintenir, tous ici, avec le temps, s'Ă©taient faits Ă l'idĂ©e de s'unir pour la survie, et de faire montre de respect, de prĂ©venance et de biensĂ©ance pour que les choses se passent le mieux possible. La fange qui les cernait de toutes parts Ă©tait dĂ©jĂ une Ă©preuve horriblement difficile. Les guerres intestines Ă©taient Ă proscrire, l'Ă©rudition Ă©tait largement dispensable pour en arriver Ă cette conclusion. Si l'Ă©vĂ©nement avait Ă©tĂ© marquant, cependant, ce n'Ă©tait pas ce qui rendait ce jour diffĂ©rent. A dire vrai, l'exĂ©cution terminĂ©e, tout un chacun considĂ©rait que l'affaire Ă©tait close, et enterrĂ©e pour de bon. Les malfrats avaient payĂ© le prix du sang, c'Ă©tait tout ce qui comptait. C'Ă©tait surtout pour un changement notable que l'on sentait une certaine excitation, au sein des diffĂ©rentes guildes. Quelques jours avant le jugement, Marianne, Ă la demande de Morion, avait fait rĂ©amĂ©nager des salles inusitĂ©es au rez-de-chaussĂ©e du chĂąteau. Lorsque des hommes avaient Ă©tĂ© appelĂ©s pour mettre un peu d'ordre, que ce soit dans les couloirs, pour transporter des meubles, quelques uns, forcĂ©ment s'Ă©taient interrogĂ©s, et la rĂ©ponse n'avait pas tardĂ©. Des messagers mandatĂ©s par Marianne Ă©taient passĂ©s dans les guildes, pour informer les rĂ©fĂ©rents, qui avaient ensuite fait passer l'information au reste des sujets vivant sur le domaine ; Ă compter du premier jour de juin, et toutes les premiĂšres semaines des mois qui venaient, tant que cela Ă©tait possible, Ambre de Ventfroid assurerait les sĂ©ances de dolĂ©ances. Les horaires Ă©taient prĂ©cises, uniquement le matin, en milieu de matinĂ©e, jusqu'au zĂ©nith. Un des meilleurs crĂ©neaux disponibles, Ă la fois pour voir le plus de monde possible en fonction des demandes, mais Ă©galement pour ne point interrompre trop de tĂąches en cours. Beaucoup avaient lieu en pleine journĂ©e, dans l'aprĂšs-midi, et l'on Ă©vitait de travailler, mĂȘme pour de la pure administration, aprĂšs le coucher du soleil. Qui plus est, c'Ă©tait un essai. Les sĆurs de Morion et le comte lui-mĂȘme n'avaient guĂšre de temps Ă accorder, mĂȘme quelques heures par jour, Ă ce genre de choses. C'Ă©tait important, pourtant, car Ă l'heure actuelle, les quelques plaintes ou litiges Ă©taient rĂ©glĂ©s Ă qui mieux mieux par les rĂ©fĂ©rents, et remontĂ©s en haut lieu via leurs rapports. Ce n'Ă©tait pas efficace du tout. Ainsi, aprĂšs le rĂ©veil, une fois que Morion fut parti s'occuper des affaires qui concernaient le domaine, mais plus spĂ©cifiquement son poste d'hĂ©ritier, Marianne vint toquer Ă la porte de la chambre d'Ambre, un peu aprĂšs neuf heures. Les dolĂ©ances Ă©taient censĂ©es commencer Ă neuf heures et demie. Elle attendit que la comtesse lui donne l'autorisation d'entrer avant de pĂ©nĂ©trer dans la piĂšce, portant sous son bras quelques rouleaux de parchemins. Elle n'assisterait pas Ambre aujourd'hui. Elle avait, comme toujours, beaucoup Ă faire, et laissait volontiers Ă sa belle-sĆur le soin de s'occuper des relations entre les dirigeants, dont elle faisait dĂ©sormais partie, et le bas peuple. Elle avait mis un peu d'eau dans son vin depuis la derniĂšre fois qu'elles avaient discutĂ©, et semblait bien plus prompte Ă aider la jeune rousse dans sa tĂąche, visant Ă accompagner son mari Ă la direction des terres. Bien plus qu'EstrĂ©e, dont le tempĂ©rament glacial n'avait guĂšre changĂ© depuis le dĂźner cauchemardesque qui avait eu lieu cinq jours plus tĂŽt. Ambre, navrĂ©e de vous importuner, mais il va falloir descendre. Le bureau dans lequel vous allez recevoir les plaignants a Ă©tĂ© correctement arrangĂ© tĂŽt ce matin. Elle s'approcha de la comtesse, et lui tendit les parchemins. J'ai consignĂ© ici les premiĂšres personnes qui ont Ă©tĂ© admises Ă la sĂ©ance d'aujourd'hui. Vous serez assistĂ©e par un lettrĂ© pour gĂ©rer les passages, mais par la suite, c'est vous qui dĂ©signerez l'ordre de passage. »Ce qui Ă©tait, vis Ă vis de Marianne, dĂ©jĂ une marque de confiance de sa part. Elle tenait fort Ă son travail et prĂ©fĂ©rait d'ailleurs le faire seule. Si elle considĂ©rait dĂ©jĂ qu'elle pouvait laisser Ambre se dĂ©brouiller toute seule, alors c'Ă©tait un assez bon signe pour la comtesse. Elle lui laissa dĂ©couvrir le contenu des papiers, avant de l'inviter Ă la suivre jusqu'en bas. Le bureau de dolĂ©ances en question, qui avait Ă©tĂ© amĂ©nagĂ© spĂ©cialement pour elle, Ă©tait situĂ© dans l'aile est du chĂąteau, Ă l'opposĂ© des bureaux de Marianne ou EstrĂ©e. Il y avait dĂ©jĂ beaucoup de trafic lĂ bas. Quand elles passĂšrent dans le corridor qui menait Ă la piĂšce qui lui Ă©tait dĂ©sormais assignĂ©e, Ambre put voir que des bancs simples avaient Ă©tĂ© installĂ©s le long des murs, afin que patientent les personnes qui venaient porter rĂ©clamation Ă la comtesse. Il y avait dĂ©jĂ du monde, qui les saluĂšrent avec respect, alors qu'elles se dirigeaient vers le lieu de travail de l'Ă©pouse Ventfroid. La piĂšce Ă©tait confortablement amĂ©nagĂ©e. Le bureau Ă©tait un meuble simple, bien que massif, sur lequel avaient Ă©tĂ© disposĂ©s tous les ustensiles nĂ©cessaires pour un travail administratif. Encrier, plumes, rouleaux de parchemins vierges⊠En raison de la grossesse d'Ambre, et de l'Ă©tat de son dos, le fauteuil choisi Ă©tait confortable et lui laissait le dos libre de tout appui, et quand bien mĂȘme elle dĂ©ciderait de se laisser aller contre le dossier, il Ă©tait molletonnĂ©, et recouvert de velours. A droite de l'entrĂ©e, le mur Ă©tait percĂ© d'une fenĂȘtre donnant sur le domaine. Encore qu'Ă cet endroit-lĂ , il n'y avait aucune construction. Les falaises Ă©taient proches, et c'Ă©tait Ă cet endroit, quelques pas vers le nord plus loin, que se trouvait la terrasse que Morion affectionnait tant, sur laquelle Ambre avait eu l'Ăąpre discussion avec EstrĂ©e. A gauche, des Ă©tagĂšres Ă©taient disposĂ©es, et contenaient des tas de documents qui pourraient ĂȘtre utiles Ă Ambre. Des copies des registres de Marianne les plus rĂ©cents, notamment ceux qui rĂ©pertoriaient le nom et la profession des hommes du domaine. Il y avait Ă©galement des cartes, des plans des guildes et des dĂ©tails concernant les rendements des terres, l'Ă©tat des stocks⊠Morion travaillait Ă recopier les documents que j'Ă©cris depuis que vous avez annoncĂ© vouloir prendre les dolĂ©ances Ă votre charge⊠Il y passait le plus clair de son temps, je crois. Elle eut un petit sourire. Vous savez comme il peut se montrer acharnĂ© quand il travaille⊠Oh. »Elles venaient d'entrer, mais elles n'Ă©taient pas seule. Un occupant Ă©tait dĂ©jĂ prĂ©sent, et les observait, proche de la fenĂȘtre depuis laquelle il leur jetait un regard mesquin. Ses rides jetaient des ombres sur son visage, les creusant encore plus, Ă la lumiĂšre du soleil qui brillait Ă l'extĂ©rieur. Par jeu de lumiĂšre, ses cheveux aux teintes blanches et argentĂ©es brillaient encore plus de cette maniĂšre. Ses yeux bleus brillaient de bienveillance. Dame Ambre, Dame Marianne, dit Talen en inclinant le buste. Je viens de finir de mettre de l'ordre dans tous ces papiers, justement. Je suis heureux de voir que vous allez bien et semblez en forme pour travailler, dit-il, le regard fixĂ© sur Ambre. »Anticipant sa question, qui serait lĂ©gitime, d'ailleurs, il eut un geste complaisant Ă l'adresse de Marianne, puis reprit la parole. J'Ă©tais en patrouille toute la nuit d'hier, aussi Dame EstrĂ©e m'a aujourd'hui assignĂ© aux guildes. Sachant venue vos premiĂšres dolĂ©ances, j'ai tenu Ă ĂȘtre le premier Ă vous assister. Je ne pourrai toujours ĂȘtre lĂ , mais quand ce sera possible... »Marianne leur sourit Ă tous les deux, puis s'inclina. Bien. Je vais vous laisser tous les deux, les sĂ©ances vont bientĂŽt dĂ©buter. Bon courage Ă vous Ambre. Nous nous retrouverons cet aprĂšs-midi, si j'en crois les paroles de mon frĂšre. »DolĂ©ances - SĂ©ance n° ce qui concernait les affaires Ă rĂ©gler dans la matinĂ©e, les premiers papiers concernaient des litiges qui nĂ©cessitaient un arbitrage urgent. Il n'y avait pas d'officier de justice, aucun magistrat. La loi fĂ©odale Ă©tait totale ici, mais faute de temps, des hommes ou femmes, les rĂ©fĂ©rents, qui n'Ă©taient pas du tout qualifiĂ©s pour rendre un quelconque jugement, se retrouvaient souvent obligĂ©s de jouer le rĂŽle de juge, donnant parfois lieu Ă des consĂ©quences gĂȘnantes. Rixes, insultes, parfois mĂȘme du vandalisme, certains contestataires n'hĂ©sitaient pas Ă se venger de ceux qu'ils estimaient ĂȘtre l'origine de leur tourment. Et Morion, comme ses sĆurs, n'avaient pas forcĂ©ment le coeur, ni le temps de jouer aux miliciens, et sacrifier des bras potentiels malgrĂ© leur mauvais comportement Ă©tait de toute façon une mauvaise idĂ©e. Citation Litiges Affaire 1 Albertin contre Marcel Chaque paysan dispose d'une rĂ©serve de cĂ©rĂ©ales personnelles, pour ses rations de nourriture. Albertin, membre de la guilde des paysans, tout comme Marcel, pense et accuse ce dernier d'avoir volĂ© l'un de ses sacs. Rolland, le rĂ©fĂ©rent, passe trop de temps au champs pour mener lui-mĂȘme une enquĂȘte. Le vol est un crime bien plus grave qu'Ă Marbrume, sur le domaine. Les ressources sont rares, et les rations trĂšs soigneusement calculĂ©es par 1 DĂ©terminer la vĂ©racitĂ© de chacune des versions des faits. Objectif Objectif 2 Rendre un jugement dĂ©finitif. Talen lut rapidement le parchemin qui arrivait en premier sur la pile, et se tourna vers Ambre, lui indiquant qu'elle pouvait prendre place sur le fauteuil. Bien. La premiĂšre affaire concerne deux paysans, dont l'un est accusĂ© d'avoir volĂ© un sac de grains Ă l'autre. Si c'est vrai⊠Il soupira. Le vol est trĂšs, trĂšs sĂ©vĂšrement puni, ici. Nous devrions les Ă©couter d'abord, cependant. Je les fais entrer tout de suite. » Citation Les parties du litiges⊠Albertin - CaractĂšre Timide, anxieux, gĂ©nĂ©reux, Humeur actuelle RĂ©ceptivitĂ© 4/10.⊠Marcel- CaractĂšre ExubĂ©rant, pingre, acharnĂ©, Humeur actuelle RĂ©ceptivitĂ© 8/10. Les deux paysans entrĂšrent dans la salle, s'inclinant Ă l'entrĂ©e face Ă Ambre, et se prĂ©sentĂšrent chacun leur tour. L'on sentait dĂ©jĂ que la tension rĂ©gnait fortement entre eux deux. Surtout Albertin, qui semblait se faire violence pour ne pas lui allonger son poing dans la figure. Marcel, lui, restait impassible, mais ne regardait pas son comparse dans les yeux, et observait avec calme et une certaine espiĂšglerie la comtesse, les yeux referma la porte derriĂšre eux, et resta devant celle-ci. Il Ă©tait habillĂ© comme au manoir, Ă la diffĂ©rence que cette fois, son Ă©pĂ©e brillait Ă son flanc. Il restait un homme d'armes, et qui plus est, le protecteur attitrĂ© de sa maĂźtresse. Lorsque l'on demanda ce qui les amenait, ce fut Albertin qui prit la parole en premier. C'est cet espĂšce d'escroc, madame ! Nous savons tous qu'on a des rations strictes, que l'reste, c'est pour l'Ă©change et la semence. Mais nan, dĂ©jĂ que payer son impĂŽt, ça lui file des boutons, faut qu'en plus il vienne piquer le blĂ© des autres. J'Ă©tais aux champs toute la journĂ©e, hier, et pas lui. Et les autres de not' baraque, y z'Ă©taient pas chez eux, aujourd'hui. Y'avait qu'lui. »Marcel soupira d'exaspĂ©ration, et secoua la tĂȘte, presque dĂ©pitĂ© par le comportement de son collocataire. Ne le croyez pas, madame. C'est vrai, j'Ă©tais pas aux champs. J'Ă©tais de corvĂ©e de bergerie, j'ai passĂ© ma journĂ©e Ă l'enclos Ă bĂȘtes. Mais j'ai rien piquĂ© du tout, faut me croire. Vous voulez que j'aille oĂč avec ça de toute façon ? On crĂšche tous ici, dans le mĂȘme coin, c'est mĂȘme pas comme si je pouvais en faire quelque chose ! » Citation Tests de Persuasion⊠Albertin - Charisme 7. RĂ©ussi. ⊠Ambre de Ventfroid - Endurance 15. RatĂ©. Vu l'Ă©chec, tes tests d'observation seront fait sans utiliser les capacitĂ©s liĂ©es, et prendront un malus de -2. ⊠Marcel - Charisme 19. RatĂ©.⊠Ambre de Ventfroid - Endurance 2. RĂ©ussi. Citation Test d'observation prĂ©liminaire⊠Ambre de Ventfroid - Intelligence pour Discernement +1CapacitĂ© non comptĂ©e sur sur Albertin pour ton Ă©chec -2.Jet 1 Albertin 16. RatĂ©. Jet 2 Marcel 9. a l'air tout Ă fait convaincu de ce qu'il avance. Sa colĂšre ne semble pas feinte, ni son ressentiment. Il n'hĂ©site pas, ses mains sont serrĂ©es de colĂšre, et il observe Ambre dans les yeux. Concernant Marcelin, il observe les dĂ©tails de la piĂšce, et semble surtout ennuyĂ© de se retrouver ici, alors qu'il aimerait probablement ĂȘtre Ă l'extĂ©rieur. Aucun signe flagrant de mensonge chez lui, mais aucun signe de forte conviction non plus. Citation VoilĂ , la premiĂšre affaire est engagĂ©e ! Alors, pour pimenter un peu les choses⊠Tu disposes d'une ressource propre Ă Ambre. L'Estime, dont les chiffres varient entre -10 et 10. Actuellement, ce chiffre est Ă 1. Le but Ă©tant bien Ă©videmment de le faire monter⊠Et de le conserver le plus haut possible. Plus il est haut, plus les hommes et femmes seront susceptibles d'approuver des choix qui peuvent paraĂźtre injustes. Une action bien acceptĂ©e fera augmenter ce chiffre, une mauvaise le fera baisser. A -10, Ambre sera haĂŻe, Ă 10, Ă l'inverse, adorĂ©e. D'autres variables interviendront par la suite, pour l'instant, c'est une petite introduction qui va surtout servir Ă te mettre en place. En premier lieu⊠Tu as carte blanche pour ta rĂ©ponse. Bon courage p Ambre de VentfroidFondatriceSujet Re A coeur vaillant rien d'impossible [Ambre & Morion de Ventfroid] Mar 21 Mar 2017 - 1742 Ce jour Ă©tait particulier. DĂ©jĂ , il sâagissait du premier oĂč la comtesse pouvait respirer plus librement les criminels responsables de son enlĂšvement du mois dernier Ă©taient dĂ©sormais morts. JugĂ©s la veille, ils avaient tous Ă©tĂ© exĂ©cutĂ©s, sans exception. Ambre avait Ă©tĂ© Ă©tonnĂ©e de constater le nombre de personnes qui Ă©tait venu y assister. Le temps Ă©tait une ressource prĂ©cieuse au comtĂ©, et tous ne pouvaient pas se permettre de quitter leur travail pour assister Ă la justice du domaine. Cela Ă©tant, tous ceux qui le pouvaient Ă©taient venus, et certains avaient mĂȘme redoublĂ© dâefforts pour abattre plus de travail et ĂȘtre libre plus tĂŽt pour ladite exĂ©cution. Lâambiance du moment avait Ă©tĂ© frappante. En effet, lâambiance divergeait Ă©normĂ©ment des exĂ©cutions commises Ă la citĂ©, les exĂ©cutions Ă©taient toujours source de spectacle. La pĂšgre regardait les charrettes transportant les condamnĂ©s remonter la rue jusquâĂ la grand-place, jetant victuailles et insultes Ă la face des criminels. Parfois les miliciens chargĂ©s de surveiller lâĂ©vĂšnement se prenaient eux-mĂȘmes des morceaux de lĂ©gumes pourris mal lancĂ©s, mais ils le tolĂ©raient bien durant ces exactions publiques. Les criminels Ă©taient lynchĂ©s, et la pendaison ou la dĂ©capitation qui allait se faire Ă©tait vivement encouragĂ©e et apprĂ©ciĂ©e. Lâon se satisfaisait la rage au ventre de voir mourir le violeur, le meurtrier ou la sorciĂšre. Ici, cela avait Ă©tĂ© diffĂ©rent. La famille gouvernante nâĂ©tait pas rĂ©putĂ©e pour son exubĂ©rance, bien au contraire, et cela semblait avoir dĂ©teint sur la populace ici-bas. A moins que les conditions de vie prĂ©sentes sur ces terres avaient dĂ©finitivement retirĂ© Ă toute personne lâenvie de sâamuser de morts supplĂ©mentaires, quand bien mĂȘme il sâagissait de meurtriers. Personne nâavait jetĂ© des objets au visage des condamnĂ©s ou hurlĂ© dans un brouhaha insupportable. Tout au plus un murmure de mĂ©pris ou de sombre satisfaction avait parcouru lâassemblĂ©e lorsque Morion avait pris la parole pour affirmer devant les dieux les crimes de ces hommes avant de leur retirer dĂ©finitivement la vie. Personne ne regretterait leur perte, au domaine. Et la comtesse avait Ă©tĂ© frappĂ©e par le calme des serfs. DĂ©sormais câĂ©tait elle qui Ă©tait calme. SoulagĂ©e dâun poids. Ces hommes morts, ils ne pourraient plus jamais lui faire de mal. Pas comme sâils avaient pu, enfermĂ©s dans les geĂŽles du chĂąteau comme ils lâavaient Ă©tĂ©. Mais câĂ©tait diffĂ©rent. Maintenant, ils pourrissaient certainement dans un endroit du domaine dâAnĂŒr, oĂč la dĂ©esse devait se faire une joie de les torturer de son trident. Ce soulagement devait ĂȘtre remplacĂ© par un autre type dâangoisse cela dit. Parce que ce jour Ă©tait particulier pour dâautres raisons Ă©galement. CâĂ©tait le premier jour, officiellement, oĂč elle prenait ses fonctions de comtesse au cĂŽtĂ© de son Ă©poux. Jour oĂč elle allait recevoir le peuple, et tenter de satisfaire leurs attentes. Ambre avait maintes fois assistĂ© aux dolĂ©ances que son propre pĂšre accordait Ă son peuple, Ă lâĂ©poque oĂč le flĂ©au nâexistait pas, mais elle avait toujours Ă©tĂ© uniquement observatrice. Elle commentait le dĂ©roulement des sĂ©ances parfois, Ă©changeant avec son pĂšre et son frĂšre sur les sujets qui avaient Ă©tĂ© Ă©voquĂ©s ce jour. Mais jamais elle nâavait pris de dĂ©cisions Ă leurs places. Elle se contentait dâobserver et dâĂ©couter sĂ©rieusement. Aujourdâhui, elle ne pourrait pas se permettre de simplement Ă©couter et observer. Elle serait celle qui mĂšnerait les entrevues et celle qui prendrait les dĂ©cisions. Seule. Terriblement seule. En effet, pour son premier jour, ni Morion, ni Marianne, ni EstrĂ©e ne serait lĂ pour lâassister. Elle Ă©tait jetĂ©e dans la fosse aux lions, et bien quâelle savait parfaitement quâils avaient dĂ©jĂ trop de tĂąches et que câĂ©tait elle qui avait demandĂ© Ă mener ces entrevues, un brin dâangoisse lâavait prise depuis le lever du jour. Les autres avaient soit assez de confiance en elle pour la laisser complĂštement seule, soit assez dâindiffĂ©rence pour se dĂ©sintĂ©resser totalement du dĂ©roulement de la journĂ©e. Il nâĂ©tait pas difficile dâaccorder aux uns les autres ces la comtesse serait complĂštement seule, et alors quâelle terminait dâajuster les derniĂšres mĂšches de ses cheveux au-dessus de sa nuque, elle se regarda longuement dans le miroir. Lâair de dire mais quâas-tu fait ma pauvre ». Si sa robe Ă©tait de facture bien plus modeste que celles quâelle possĂ©dait Ă Marbrume, ses bijoux achevaient de marquer son rang ici. Son alliance Ă la main gauche, lâanneau des Ventfroid Ă la main droite, et son collier de noces autour du cou. Ces Ă©lĂ©ments quâelle ne quittait jamais â sauf le collier pour la nuit â Ă©taient devenus une marque de son chambrĂ©e Ă©tait vide de la prĂ©sence de son Ă©poux, dĂ©jĂ parti Ă ses affaires. A son Ă©tonnement, ce fut Marianne qui vint chercher la comtesse pour la prĂ©venir que les lieux pour les dolĂ©ances Ă©taient prĂȘts. Depuis son altercation avec EstrĂ©e, la jeune rousse nâavait point passĂ© de temps avec les sĆurs Ventfroid de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, et Marianne avait sĂ»rement notĂ© la mauvaise humeur de la comtesse. Elle qui dâordinaire nâhĂ©sitait pas Ă louvoyer au salon aprĂšs le repas pour passer du temps avec Marianne tout en tricotant ou en dessinant, elle nâĂ©tait pas restĂ©e accessible depuis un moment. Devenue de piĂštre compagnie, la comtesse espĂ©rait que cela changerait Merci Marianne. Jâaimerais aussi vous dire⊠commença doucement Ambre alors quâelles Ă©taient sur le chemin. LĂ©gĂšrement hĂ©sitante, la comtesse continua. JâespĂšre que nos rapports resteront intacts malgrĂ© lâavis divergent de votre comtesse savait que Marianne Ă©tait trĂšs proche de sa sĆur, et avait pour elle ce caractĂšre enjouĂ© et sensible que les autres Ventfroid ne possĂ©daient pas. Aussi Ambre ne sâĂ©tonnerait pas beaucoup si Marianne se mettait Ă ĂȘtre distante avec elle, et solidaire avec sa sĆur. Elles passĂšrent le couloir de lâaile est menant au bureau des dolĂ©ances. Dâun coup dâĆil, Ambre nota les bancs dâattente pour ceux demandant audience, et une nouvelle sensation dâangoisse lui prit le Ă©coutait dâune oreille Ă la fois attentive et distraite les explications de Marianne. Le fait que Morion ait passĂ© son temps Ă recopier les rapports de la brune Ă©tait dâailleurs une perte de temps aux yeux de la comtesse. Elle Ă©tait flattĂ©e et heureuse que son Ă©poux prenne Ă cĆur ses premiers pas dans la vie au domaine, mais nâaurait-il pas Ă©tĂ© plus simple pour lui de donner cette tĂąche Ă un scribe ? Lorsquâelles atteignirent enfin le bureau, le visage de la comtesse sâĂ©claira de joie. RestĂ©e un instant surprise, elle venait tout juste de prendre la pleine mesure de la prĂ©sence de Talen. Sur le coup, elle eut presque envie de le prendre dans ses bras, mĂȘme si elle nâen fit rien bien lui manquait. Contrairement au manoir de lâEsplanade, il nâĂ©tait que peu souvent au chĂąteau. Ambre ne le voyait quâen coup de vent, parfois lorsquâils partageaient un repas. Mais sa prĂ©sence rassurante et familiĂšre au dĂ©tour dâun couloir nâexistait plus. Aussi, lorsquâelle comprit que Talen serait le lettrĂ© » qui lâassisterait en ce premier jour, elle fut grandement soulagĂ©e. EpĂ©e Ă la ceinture, il lui servirait aussi de garde du corps, en plus des quelques hommes postĂ©s en surveillance Ă lâentrĂ©e du bureau. CâĂ©tait parfait. Au moins ne serait-elle pas complĂštement seule au beau milieu dâinconnus pour les premiĂšres sĂ©ances. Elle ne put pas le dire mais elle fut grandement reconnaissante au domestique. Il venait de la soulager dâun poids Ă©norme sans mĂȘme sâen rendre Merci de votre intĂ©rĂȘt pour mes dĂ©buts, commenta la comtesse, les yeux toujours pĂ©tillants de joie et de soulagement. Vous mâavez manquĂ©, Talen. Merci Ă vous de mâavoir accompagnĂ©e Marianne, lâon se retrouvera cet aprĂšs-midi si le programme de la journĂ©e ne se trouve pas perturbĂ©, Le dos raide, les Ă©paules droites, Ambre tentait de mĂ©nager son dos en cette matinĂ©e de dolĂ©ances qui allait dĂ©buter. Talen se trouvait debout Ă cĂŽtĂ© dâelle, lĂ©gĂšrement en retrait, tandis quâelle consultait les premiers documents dĂ©crivant briĂšvement les dĂ©tails de la premiĂšre affaire quâils allaient traiter. Deux paysans de la guilde agricole, lâun accusant lâautre de vol. La diffĂ©rence de prĂ©sentation entre les deux hommes fut frappante. Albertin, celui qui avait perdu son sac de grain, Ă©tait â sans surprise â en colĂšre. Lâautre en revanche possĂ©dait un calme contradictoire avec le mĂ©fait dont il Ă©tait accusĂ©. Talen lâavait confirmĂ© Ă la comtesse juste avant quâils ne se prĂ©sentent Ă eux le vol au comtĂ© Ă©tait puni de mort. Aussi, cette dĂ©sinvolture inhabituelle fut notĂ©e par la comtesse et rangĂ©e dans le coin de son esprit jusquâĂ ce quâil faille y repenser en temps et en heure. Ambre Ă©couta en silence les paroles de chacun des deux hommes. Un pli concentrĂ© barrait doucement la zone entre ses sourcils, et elle laissa passer quelques instants de rĂ©flexion avant de rĂ©pondre. Plusieurs Ă©lĂ©ments manquaient Ă sa comprĂ©hension de la situation, et en lâĂ©tat actuel, les accusations dâAlbertin contre son colocataire Ă©taient bien dans les papiers et les comptes-rendus de Marianne mis Ă sa disposition grĂące au recopiage de Morion â reconnaĂźtre la courbe des lettres de son Ă©poux lui fit du baume au cĆur lâespace dâune seconde â, la jeune femme les fit attendre encore, le temps quâelle trouve lâinformation quâelle cherchait. AprĂšs avoir laissĂ© courir ses yeux sur de nombreuses lignes, un Ă©clat dans ses prunelles montra quâelle avait trouvĂ©. Enfin, elle termina par relever les yeux vers les deux Vous accusez Marcel dâĂȘtre le seul prĂ©sent dans votre maison ce jour-lĂ , Albertin, raison pour laquelle il apparait ĂȘtre le premier suspect si je comprends bien. Nâest-ce pas un peu trop Ă©vident de voler le jour mĂȘme oĂč les soupçons retomberaient sur soi ? Elle laissa passer un silence de quelques secondes, le sourcil levĂ© avec un air curieux, laissant le temps Ă Albertin de rĂ©flĂ©chir Ă ses propres accusations. Vous ĂȘtes plusieurs Ă vivre dans la mĂȘme maisonnĂ©e, et partir au travail la journĂ©e nâempĂȘche en rien vos autres colocataires de voler. Lâun dâentre eux aurait pu emporter un sac en partant dehors le matin, pour le cacher dans un endroit sĂ»r, peut-ĂȘtre. Aussi, avez-vous dâautres raisons qui vous poussent Ă accuser Marcel en particulier ? Je dois vous avouer que vos raisons sont un peu maigres Ă lâheure les papiers quâelle avait fouillĂ©s un peu plus tĂŽt, elle fit osciller la feuille avec un lĂ©ger De plus, les rapports dâaffectation confirment bien que Marcel Ă©tait censĂ© travailler Ă la bergerie ce jour-lĂ . Son regard se tourna vers Marcel. Existe-t-il des tĂ©moins de votre besogne Ă la bergerie le jour concernĂ©, Marcel ? Ne mentez pas, il sera aisĂ© pour moi de demander Ă votre rĂ©fĂ©rent si vous avez bien fait votre travail ce les papiers sur le bureau, la jeune rousse lissa machinalement une feuille du plat de la main. Son regard se releva instinctivement sur Je vous trouve bien dĂ©sinvolte pour le crime dont on vous accuse. Pourtant devez-vous ĂȘtre au fait quâau domaine le vol est puni par la mort ? Etes-vous si certain du manque de preuves qui pourrait vous rendre coupable, ou la mort vous indiffĂšre-t-elle ? Puis son visage se tourna de nouveau vers Albertin. Et vous, de mĂȘme, ĂȘtes-vous conscient du sort de cet homme si vos accusations sont entendues ? Vous perdrez un colocataire et une main dâĆuvre de choix pour votre guilde, et sa perte augmentera vos propres tĂąches quotidiennes. Je gage que vous ĂȘtes tous les deux conscients de la gravitĂ© des consĂ©quences de votre affaire et assez intelligents pour ne pas tenter de mentir Ă vos suzerains pour des querelles personnelles ?LĂ , son regard se fit plus acĂ©rĂ©. Morion de VentfroidComteSujet Re A coeur vaillant rien d'impossible [Ambre & Morion de Ventfroid] Mer 22 Mar 2017 - 1620 Talen observait la scĂšne, restant rĂ©solument silencieux, et s'en tenant Ă son rĂŽle de greffier, pour l'heure. D'ordinaire, lorsque ses maĂźtres discutaient ou Ă©voquaient un sujet ouvert au dĂ©bat, il n'hĂ©sitait jamais longtemps pour glisser une remarque ou deux, guidĂ©es par l'expĂ©rience et ses propres rĂ©flexions. Mais pas cette fois. Morion avait Ă©tĂ© trĂšs clair Ă ce sujet lorsqu'il avait demandĂ© Ă Talen d'assister sa femme en ce premier jour si elle lui demandait conseil, il pouvait bien Ă©videmment rĂ©pondre, mais tant qu'elle ne demandait rien, il avait l'interdiction de la guider dans ses choix. Et il n'avait pas fait cela pour pĂ©naliser son Ă©pouse, bien au contraire. Il savait qu'elle-mĂȘme ne demanderait rien, en tout cas pas en prĂ©sence des serfs du domaine. De quoi aurait-elle l'air si Ă la premiĂšre difficultĂ© elle quĂ©mandait l'aide des anciens, aprĂšs avoir si vivement affirmĂ© sa volontĂ© de se dĂ©brouiller par elle-mĂȘme, en bonne comtesse de Ventfroid ? De pas grand-chose, c'Ă©tait clair. Aussi, Talen avait Ă©tĂ© complĂštement d'accord avec son seigneur, et s'il pouvait penser quelque chose de l'Ă©change, il ne disait rien. Ce qui n'Ă©tait pas le cas des deux protagonistes. Albertin Ă©mit un grognement sourd et haussa lĂ©gĂšrement les Ă©paules. On est tous trĂšs occupĂ©s, et y'en a pas un qui traĂźne du cĂŽtĂ© de la guilde en dehors des bergers pendant la journĂ©e ma Dame. Si c'est si Ă©vident, c'est normal, il Ă©tait le seul Ă pouvoir piquer les grains. Il jeta un regard vindicatif Ă Marcel. Et ça serait pas la premiĂšre fois qu'un truc du genre arrive. » Il secoua doucement la tĂȘte. C'est un pingre, ma Dame. MĂȘme les impĂŽts ça lui colle des boutons alors que tout le monde doit les payer, et le fais. DĂšs que le jour du tribut arrive, il est malade, y'a un truc qui se passe, il trouve plus ses grains, bref. 'Sieur Martelle s'est souvent beaucoup Ă©nervĂ© contre lui. Alors grapiller un peu de rab franchement⊠Ca serait pas Ă©tonnant du tout. Puis Ă part ma femme, mes gosses et les siens, y'a personne d'autre dans notre case, j'vois pas pourquoi ma femme irait piquer mes grains, alors que c'est les siens aussi, 'voyez ? »Marcel semblait agacĂ©, pour sa part. Pas spĂ©cialement contre l'accusation elle-mĂȘme, mais plus par le comportement irritĂ© de son collĂšgue, et la fixette qu'il faisait sur le cĂŽtĂ© radin de sa personne. Oui, effectivement, il n'aimait pas payer chaque mois. Morion avait imposĂ© cette dĂźme en nourriture et en argent parfois pour le bien du domaine, mais il en avait jamais vu la couleur, de ces ressources. Elles partaient⊠Et ? Et rien. Il soupçonnait que c'Ă©tait juste pour qu'ils puissent mieux s'engraisser, dans le chĂąteau, c'Ă©tait tout. Alors qu'en rĂ©alitĂ©, tout ce qui Ă©tait prĂ©levĂ© Ă©tait soit redistribuĂ©, soit utilisĂ© comme monnaie d'Ă©change avec les places extĂ©rieures, comme la citĂ© ou mĂȘme le plateau. Les serfs n'Ă©tant pas forcĂ©ment tenu au courant de toutes les transactions, le doute se comprenait â mĂȘme si le manque de confiance, lui, moins. Demandez au bĂȘtes, elles m'ont toutes vues ce jour-lĂ , soupira Marcel, la main grattant sa barbe peu entretenue. DĂ©solĂ©, corrigea-t-il en inclinant le buste en signe d'excuse. La guilde est Ă©loignĂ©e alors peu de personnes ont pu me voir ce jour lĂ . Mais les bĂȘtes ont bien Ă©tĂ© paĂźtre, et la paille entretenue, les chiures Ă©vacuĂ©es et rassemblĂ©es au compost. Ca vous pouvez le vĂ©rifier par contre. » Citation RĂ©sistance des plaignants⊠Ambre de Ventfroid - Charisme 18.⊠Albertin - Endurance 11.⊠Marcel - Endurance 1 10. 2 18. RĂ©ussi _< Je⊠Nous ne le volons pas. C'est mon frĂšre qui s'occupe de ça, moi je suis pas vraiment dans le coup⊠Enfin je sais que le stock qu'on reçoit, tout part pas en constructions. Mais s'il vous plaĂźt, madame. Enfermez-moi. Qu'il pense que je n'ai rien dit. Mettez-moi aux fers. »La demande Ă©tait une vraie supplique, pour le coup. Il avait parlĂ©, mais du bout des lĂšvres, osant Ă peine regarder Ambre, et la simple idĂ©e d'avoir le droit de retourner Ă sa guilde semblait l'effrayer. Aussi, il prĂ©fĂ©rait encore la sĂ©curitĂ© des geĂŽles, plutĂŽt que d'avoir affaire aux autres. _____ Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum
Parolesde La ceinture par Maximilien Philippe. Entrez le titre d'une chanson, artiste ou paroles. PalmarĂšs de paroles CommunautĂ© Contribuer Business. Connexion Sâinscrire. ParolesLa
Paroles de la chanson La ceinture par Elodie FrĂ©gĂ© Non pas sur la bouche mĂȘme si c'est louche puisque ma langue a le goĂ»t de ta vertu de ton honneur perdu non pas sur les lĂšvres mĂȘme si j'en rĂȘve mĂȘme si je tremble et bien que mon coeur soit nu mon Ăąme est revĂȘtue de pudeur et d'impudence sans te faire offense mieux n'vaut pas tenter sa chance rien ne dure au dessus de la ceinture non pas sur la bouche mĂȘme sous la douche mĂȘme si c'est dur je te mordrai c'est promis tous les coups sont permis non pas sur les lĂšvres mĂȘme pas en rĂȘve Ă cent pour sĂ»re ou tu mangeras ton pain gris mon coeur est endurci ne tire pas sur l'ambulance garde la potence plus rien n'a plus d'importance rien ne dure au dessus de la ceinture non pas sur la bouche je sais je touche le fond du lac le temps des cerises est mort le diable est dans le corps non pas sur les lĂšvres non c'est pas miĂšvre c'est pas le trac mais je prĂ©fĂ©re me donner crue sans revers ni refus rendons nous Ă l'Ă©vidence tout est cuit d'avance mieux n'vaut pas tenter sa chance rien ne dure au dessus de la ceinture non pas sur la bouche je sais c'est louche puisque ma peau a l'odeur de ton odeur au dehors il fait chaud non pas sur les lĂšvres jamais de trĂšve et pas d'assaut le bonheur est dans la pente entre le sol et le ventre entre l'oubli et l'oubli mĂȘme l'oiseau du paradis joue plutĂŽt jeux interdits rien ne dure au dessus de la ceinture.
ggsQ. 5sv23klfgp.pages.dev/2485sv23klfgp.pages.dev/1565sv23klfgp.pages.dev/3915sv23klfgp.pages.dev/3345sv23klfgp.pages.dev/1375sv23klfgp.pages.dev/3475sv23klfgp.pages.dev/2785sv23klfgp.pages.dev/473
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