GeorgeSand a d’abord Ă©tĂ© Aurore Dupin, descendante de FrĂ©dĂ©ric Auguste Ier de Saxe, Auguste II, roi de Pologne. Une « enfant du siĂšcle VoilĂ  huit jours que je suis parti et je ne t’ai pas encore Ă©crit. J’attendais un moment de calme, il n’y en a plus. Je voulais t’écrire doucement, tranquillement par une belle matinĂ©e, te remercier de l’adieu que tu m’as envoyĂ©, il est si bon, si triste, si doux ma chĂšre Ăąme, tu as un cƓur d’ange. Je voudrais te parler seulement de mon amour, ah ! George, quel amour ! Jamais homme n’a aimĂ© comme je t’aime. Je suis perdu, vois-tu, je suis noyĂ©, inondĂ© d’amour; je ne sais plus si je vis, si je ma,ge, si je marche, si je respire, si je parle; je sais que je t’aime. Ah ! si tu as eu toute ta vie une soif de bonheur inextinguible, si c’est un bonheur d’ĂȘtre aimĂ©e, si tu ne l’as jamais demandĂ© au ciel, oh ! toi, ma vie, mon bien, ma bien-aimĂ©e, regarde le soleil, les fleurs, la verdure, le monde ! Tu es aimĂ©e, dis-toi, cela autant que Dieu peut ĂȘtre aimĂ© par ses lĂ©vites, par ses amants, par ses martyrs ! Je t’aime, ĂŽ ma chair et mon sanf ! Je meurs d’amour, d’un amour sans fin, sans nom, insensĂ©, dĂ©sespĂ©rĂ©, perdu ! Tu es aimĂ©e, adorĂ©e, idolĂątrĂ©e jusqu’à en mourir ! Et non, je ne guĂ©rirai pas. Et non, je n’essaierai pas de vivre ; et j’aime mieux cela, et mourir en t’aimant vaut mieux que de vivre. Je me soucie bien de ce qu’ils en diront. Ils disent que tu as un autre amant. Je le sais bien, j’en meurs, mais j’aime, j’aime, j’aime. Qu’ils m’empĂȘchent d’aimer ! Vois-tu, lorsque je suis parti, je n’ai pu souffrir; il n’y avait pas de place dans mon cƓur. Je t’avais tenue dans mes bras, ĂŽ mon corps adorĂ© ! Je t’avais pressĂ©e sur cette blessure chĂ©rie ! Je suis parti sans savoir ce que je faisais ; je ne sais si ma mĂšre Ă©tait triste, je crois que non, je l’ai embrassĂ©e, je suis parti ; je n’ai rien dit, j’avais le souffle de tes lĂšvres sur les miennes, je te respirais encore. Ah ! George, tu as Ă©tĂ© tranquille et heureuse lĂ -bas. Tu n’avais rien perdu. Mais sais-tu ce que c’est que d’attendre un baiser cinq mois ! Sais-tu ce que c’est pour un pauvre coeur qui a senti pendant cinq mois, jour aprĂšs jour, heure aprĂšs heure, la vie l’abandonner, le froid de la tombe descendre lentement dans la solitude, la mort et l’oubli tomber goutte Ă  goutte comme la neige, sais-tu ce que c’est pour un coeur serrĂ© jusqu’à cesser de battre, de se dilater un moment, de se rouvrir comme une pauvre fleur mourante, et de boire encore une goutte de rosĂ©e, vivifiante , Oh, mon Dieu, je le sentais bien, je le savais, il ne fallait pas nous revoir. Maintenant c’est fini ; je m’étais dit qu’il fallait revivre, qu’il fallait prendre un autre amour, oublier le tien, avoir le courage J’essayais, je tentais du moins. Mais maintenant, Ă©coute, j’aime mieux ma souffrance que la vie ; vois-tu, tu te rĂ©tracterais que cela ne servirait de rien ; tu veux bien que je t’aime ; ton coeur le veut, tu ne diras pas le contraire, et moi, je suis perdu. Vois-tu, je ne rĂ©ponds plus de rien.
Alfredde Musset est un poĂšte et un dramaturge français de la pĂ©riode romantique, nĂ© le 11 dĂ©cembre 1810 Ă  Paris, oĂč il est mort le 2 mai 1857. LycĂ©en brillant, le futur poĂšte reçoit un grand nombre de rĂ©compenses dont le prix d'honneur au CollĂšge Henri IV en 1827 et le deuxiĂšme prix d'honneur au concours gĂ©nĂ©ral la mĂȘme annĂ©e. Il s'intĂ©resse
‎ 1837 Paris, FĂ©lix Bonnaire, 1837. Deux volumes in-8 146 X 227 demi-maroquin noir Ă  grain long et Ă  petits coins, dos lisse composĂ© de deux grands compartiments entiĂšrement ornĂ©s de fers dorĂ©s Ă  dĂ©cor de rocaille et d'un petit compartiment central contenant auteur, titre et tomaison dorĂ©s, plats et dos petits manques aux dos de la couverture conservĂ©s BERNASCONI. Tome I faux-titre, titre, 422 pages ; Tome II faux-titre, titre, 414 pages.‎ Reference 003053 ‎ÉDITION ORIGINALE de cet ouvrage important et recherchĂ© », selon Carteret. RARISSIME EXEMPLAIRE IMPRIMÉ SUR VERGÉ FORT DE HOLLANDE, tirage de luxe inconnu des bibliographies spĂ©cialisĂ©es. Ce papier est plus Ă©pais que celui du tirage courant, Ă©galement imprimĂ© sur papier vergĂ©. Seul Georges Vicaire Ă©voque ce papier de Hollande, Ă  propos de l'exemplaire des "Oeuvres ComplĂštes" de George et Maurice Sand, rĂ©fĂ©rencĂ© sous le numĂ©ro 769 du catalogue de leur bibliothĂšque, et qui est annoncĂ© sur papier de Hollande ». Ces deux volumes des "Lettres d'un voyageur" composent en effet les tomes XV et XVI des "Oeuvres ComplĂštes" publiĂ©es par FĂ©lix Bonnaire et qui comptent 27 tomes. Clouzot Ă©crit, Ă  propos de cette Ă©dition parue de 1837 Ă  1842 Édition trĂšs rare complĂšte et des plus importantes. En effet de nombreuses oeuvres y paraissent pour la premiĂšre fois. Il a Ă©tĂ© tirĂ© fort probablement quelques vĂ©lin fort de chacun de ces volumes ». Carteret reproduit Ă  pleine page la couverture bleu ciel avec encadrement de dentelle de cet ouvrage, mais n'Ă©voque aucun grand papier pour cette Ă©dition. VICAIRE, T. VII, pp. 302/303 et 305/306 - CLOUZOT, pp. 243 et 250 - CARTERET, II, pp. 307 et 318. ComposĂ©s de douze lettres, datĂ©es du 15 mai 1834 au 29 mai 1836, ces rĂ©cits constituent un singulier recueil, inclassable tant il est divers, rassemblant des lettres qui sont aussi des fragments de journal intime, des rĂ©cits de voyage, des essais d'esthĂ©tique, de politique et de morale. On sait que les trois premiĂšres lettres, Ă©crites Ă  Venise aprĂšs le dĂ©part d'Alfred de Musset, ont Ă©tĂ© inspirĂ©es par la relation orageuse de George Sand avec ce dernier, lors de leur voyage en Italie en 1833-34. Alfred de Musset s’inspirera de cette liaison pour Ă©crire son unique roman, "La Confession d'un enfant du siĂšcle", qu’il publiera en 1836. La septiĂšme lettre est adressĂ©e Ă  Franz Liszt. BEL EXEMPLAIRE non rognĂ©, soigneusement lavĂ© et encollĂ©, avec les plats des fragiles couvertures bleu ciel en parfait Ă©tat, prĂ©sentĂ© dans une Ă©lĂ©gante reliure romantique Ă  l'imitation de BERNASCONI. FINE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST. ‎ €5, €5, Bookseller's contact details Librairie ancienne & Moderne Eric CastĂ©ranM. Eric CastĂ©ran26, rue du Taur31000 Toulouse France contact 06 21 78 12 79 Contact bookseller Payment mode Sale conditions Conditions de vente conformes aux usages du Syndicat de la Librairie Ancienne et Moderne et de la de la Ligue Internationale des Libraires de livres Anciens LILA. Les livres sont garantis complets et en bon Ă©tat sauf mention contraire. L’envoi des ouvrages par la Poste est en sus. Un envoi prioritaire en recommandĂ© est d’environ 8 euros pour la France, 15 euros pour l’Europe et 20 euros pour les USA. Ce tarif est basĂ© sur celui d'un livre pesant 1 kilogramme. Si le livre commandĂ© dĂ©passe ce poids nous pouvons ĂȘtre amenĂ© Ă  vous contacter pour vous signaler le prix du supplĂ©ment de port. Terms of sale according to International League of Antiquarian Bookseller's rules. Books are guaranteed to be complete and in good condition unless otherwise stated. Postage at cost is extra. Priority and registred mail about 8 Euros for France, 15 Euros for Europe, 20 Euros for USA. Shipping costs are based on books weighing 2. 2 LB, or 1 KG. If your book order is heavy or oversized, we may contact you to let you know extra shipping is required.

Jai trouvĂ© quelques lettres d'amour dans la tragĂ©die de Musset :On ne badine pas avec l'amour. Je vais vous les y retranscrire ici. "() AprĂšs l'aventure vĂ©nitienne, de retour Ă  Paris, au moment mĂȘme oĂč il va se remettre Ă  la composition d'On ne badine pas avec l'amour, Musset recoit de George Sand, le 15 avril 1834, une lettre dont le style

La cĂ©lĂšbre lettre de Georges Sand Ă  Alfred de MussetIl y a quelques annĂ©es en Ă©tĂ© je me promenais dans une rue touristique dans un village de montagne. Et devant une boutique, le commerçant avait affichĂ© cette lettre. Je ne la connaissais pas Ă  l'Ă©poque et n'en compris le sens qu'une fois que le code m'ait Ă©tĂ© lu depuis que cette lettre n'aurait pas Ă©tĂ© Ă©crite par l'Ă©crivaine mais qu'importe ! Cela m'a donnĂ© envie d'Ă©crire Ă©galement des textes avec du double sens et ce fut l'origine principal de ce blog qui est entremĂȘlĂ© d'histoires double sens poĂ©sie ou sketch et d'articles de management je sais ! cela n'a rien Ă  voir ...mais les 2 sujets me passionnent et je ne suis pas prĂȘt Ă  animer deux blogs est nĂ© en partie de cette rencontre avec cette ceux qui ne l'ont pas encore dĂ©couverte, je vous laisse lire la lettre lĂ©gĂšrement Ă©rotique Georges Ă  AlfredCher ami,Je suis toute Ă©mue de vous dire que j'aibien compris l'autre jour que vous avieztoujours une envie folle de me fairedanser. Je garde le souvenir de votrebaiser et je voudrais bien que ce soitune preuve que je puisse ĂȘtre aimĂ©epar vous. Je suis prĂȘte Ă  montrer monaffection toute dĂ©sintĂ©ressĂ©e et sans cal-cul, et si vous voulez me voir ainsivous dĂ©voiler, sans artifice, mon Ăąmetoute nue, daignez me faire visite,nous causerons et en amis franchementje vous prouverai que je suis la femmesincĂšre, capable de vous offrir l'affectionla plus profonde, comme la plus Ă©troiteamitiĂ©, en un mot la meilleure Ă©pousedont vous puissiez rĂȘver. Puisque votreĂąme est libre, pensez que l'abandon ou jevis est bien long, bien dur et souvent bieninsupportable. Mon chagrin est tropgros. Accourrez bien vite et venez me lefaire oublier. À vous je veux me sou-mettre poupĂ©eRĂ©ponse d'Alfred Ă  GeorgesQuand je mets Ă  vos pieds un Ă©ternel hommageVoulez-vous qu'un instant je change de visage ?Vous avez capturĂ© les sentiments d'un cƓurQue pour vous adorer forma le vous chĂ©ris, amour, et ma plume en dĂ©lireCouche sur le papier ce que je n'ose soin, de mes vers lisez les premiers motsVous saurez quel remĂšde apporter Ă  mes maux...Et Georges rĂ©pondit Cette insigne faveur que votre cour rĂ©clameNuit Ă  ma renommĂ©e et rĂ©pugne mon Ăąme. Vous avez trouvĂ© les codes ?Sinon, les voici Georges Ă  AlfredCher ami,Je suis toute Ă©mue de vous dire que j'aibien compris l'autre jour que vous avieztoujours une envie folle de me fairedanser. Je garde le souvenir de votrebaiser et je voudrais bien que ce soitune preuve que je puisse ĂȘtre aimĂ©epar vous. Je suis prĂȘte Ă  montrer monaffection toute dĂ©sintĂ©ressĂ©e et sans cal-cul, et si vous voulez me voir ainsivous dĂ©voiler, sans artifice, mon Ăąmetoute nue, daignez me faire visite,nous causerons et en amis franchementje vous prouverai que je suis la femmesincĂšre, capable de vous offrir l'affectionla plus profonde, comme la plus Ă©troiteamitiĂ©, en un mot la meilleure Ă©pousedont vous puissiez rĂȘver. Puisque votreĂąme est libre, pensez que l'abandon ou jevis est bien long, bien dur et souvent bieninsupportable. Mon chagrin est tropgros. Accourrez bien vite et venez me lefaire oublier. À vous je veux me sou-mettre poupĂ©eRĂ©ponse d'Alfred Ă  GeorgesQuand je mets Ă  vos pieds un Ă©ternel hommageVoulez-vous qu'un instant je change de visage ?Vous avez capturĂ© les sentiments d'un cƓurQue pour vous adorer forma le vous chĂ©ris, amour, et ma plume en dĂ©lireCouche sur le papier ce que je n'ose soin, de mes vers lisez les premiers motsVous saurez quel remĂšde apporter Ă  mes maux...Et Georges rĂ©pondit Cette insigne faveur que votre cour rĂ©clameNuit Ă  ma renommĂ©e et rĂ©pugne mon Ăąme.

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George Sand Ă©tait le pseudonyme d'Amantine Aurore Lucile Dupin, Ă©crivain français nĂ©e Ă  Paris le 1er juillet 1804 et morte Ă  Nohant le 8 juin 1876. Elle s'adonnait Ă  tous les genres littĂ©raires depuis les romans et les nouvelles jusqu'aux critiques et aux textes politiques, en passant par les piĂšces de théùtre. ParallĂšlement Ă  ça, George Sand se passionnait pour la peinture et s'impliquait beaucoup dans la vie politique, notamment lors du gouvernement provisoire de 1848. On a longtemps attribuĂ© Ă  George Sand la lettre qui suit, destinĂ©e Ă  Alfred de Musset autre grand Ă©crivain français. Cependant, il s'est rapidement avĂ©rĂ© qu'il s'agissait d'un canular qui remonte au dernier quart du XIXesiĂšcle Source Les Amis de George Sand. Cela dit, les textes en eux-mĂȘmes n'en restent pas moins de qualitĂ© et mĂ©ritent tout de mĂȘme le coup d'oeil. De Sand Ă  Musset Cher ami, Je suis toute Ă©mue de vous dire que j'ai bien compris l'autre jour que vous aviez toujours une envie folle de me faire danser. Je garde le souvenir de votre baiser et je voudrais bien que ce soit une preuve que je puisse ĂȘtre aimĂ©e par vous. Je suis prĂȘte Ă  montrer mon affection toute dĂ©sintĂ©ressĂ©e et sans cal- cul, et si vous voulez me voir ainsi vous dĂ©voiler, sans artifice, mon Ăąme toute nue, daignez me faire visite, nous causerons et en amis franchement je vous prouverai que je suis la femme sincĂšre, capable de vous offrir l'affection la plus profonde, comme la plus Ă©troite amitiĂ©, en un mot la meilleure Ă©pouse dont vous puissiez rĂȘver. Puisque votre> Ăąme est libre, pensez que l'abandon ou je vis est bien long, bien dur et souvent bien> insupportable. Mon chagrin est trop gros. Accourrez bien vite et venez me le faire oublier. À vous je veux me sou- mettre entiĂšrement. Votre poupĂ©e Vous l'aurez compris, l'astuce consiste Ă  lire une ligne sur deux. Notez l'Ă©lĂ©gance manifeste du texte lorsqu'on le lit normalement un canular, oui, mais un canular de qualitĂ© ! De Musset Ă  Sand Quand je mets Ă  vos pieds un Ă©ternel hommage, Voulez-vous qu'un instant je change de visage ? Vous avez capturĂ© les sentiments d'un coeur Que pour vous adorer forma le crĂ©ateur. Je vous chĂ©ris, amour, et ma plume en dĂ©lire Couche sur le papier ce que je n'ose dire. Avec soin de mes vers lisez les premiers mots, Vous saurez quel remĂšde apporter Ă  mes maux. Cette fois encore, texte trĂšs joli en lui-mĂȘme. Pour dĂ©couvrir le message cachĂ©, il faut cette fois lire le premier mot seulement de chaque ligne. Ce procĂ©dĂ© rĂ©pond au nom d'acrostiche. Les vraies lettres Il semblerait que la correspondance entre George Sand et Alfred Musset ait rĂ©ellement comportĂ© des messages cachĂ©s ! Certes moins spectaculaires, ils n'en valent pas moins le dĂ©tour. Voici donc deux de leurs acrostiches. De Musset Ă  Sand Quand je jure Ă  vos pieds un Ă©ternel hommage Voulez-vous qu'inconscient je change de langage Vous avez su captiver les sentiments d'un coeur Que pour adorer forma le CrĂ©ateur. Je vous aime et ma plume en dĂ©lire. Couche sur le papier ce que je n'ose dire. Avec soin, de mes lignes, lisez les premiers mots Vous saurez quel remĂšde apporter Ă  mes maux. De Sand Ă  Musset Cette indigne faveur que votre esprit rĂ©clame Nuit Ă  mes sentiments et rĂ©pugne Ă  mon Ăąme > Alfredde Musset Ă  George Sand, 1er septembre 1834. "Ah, George, quel amour ! jamais homme n'a aimĂ© comme je t'aime. Je suis perdu, vois-tu, je suis noyĂ©, inondĂ© d'amour ; je ne sais plus si je vis, si je mange, si je marche, si je respire, si je parle ; je sais que j'aime, je meurs d'amour, d'un amour sans fin, sans nom, insensĂ©, dĂ©sespĂ©rĂ©, perdu, tu es aimĂ©e, adorĂ©e,

TĂ©moignage cocasse et coquin de sa brĂšve aventure amoureuse avec l'Ă©crivain entre 1833 et Sand est le pseudonyme d'Amantine Aurore Lucile Dupin, plus tard baronne Dudevant, Ă©crivain français nĂ©e Ă  Paris le 1er juillet 1804 et morte Ă  Nohant le 8 juin Aurore Lucile Dupin, Ă©crivain romantique, naquit Ă  Paris en 1804. Si vous ne reconnaissez pas son nom, c'est parce qu'elle n'Ă©tait connue que sous le pseudonyme de George Sand. Elle Ă©tait la fille de Maurice Dupin et de Sophie Victoire Delaborde, la petite-fille de Charles Louis Dupin de 1831, George commença sa carriĂšre en travaillant pour le Figaro. Avec son amour, Jules Sandeau, elle rĂ©digea, sous le pseudonyme J. Sand, de nombreux articles. Ce n'est que plus tard qu'elle adopta, pour les textes qu'elle rĂ©digeait seule, le nom de George sans s » Sand. Elle commença Ă  parler d'elle-mĂȘme sous la forme masculine; elle se plut Ă  porter des vĂȘtements d'hommes, Ă  fumer des cigares et Ă  avoir de nombreux amants; elle essaya Ă©galement d'entrer dans les endroits rĂ©servĂ©s aux hommes, comme les bibliothĂšques restreintes, les musĂ©es et la fosse du théùtre, ce qu'elle parvint Ă  faire en s'habillant comme un homme. Beaucoup supposaient que George essayait de devenir un homme; en fait, elle se battait contre le stĂ©rĂ©otype des femmes, afin qu'elles aient les mĂȘme libertĂ©s que les Sand n'Ă©tait pas le premier Ă©crivain fĂ©minin; elle Ă©tait cependant souvent considĂ©rĂ©e comme le premier auteur fĂ©minin professionnel de fiction. En utilisant un pseudonyme masculin, elle souhaitait se faire l'Ă©gale des hommes. Elle voulait ĂȘtre jugĂ©e non pas en tant que femme, mais sur la base de ses Sand a Ă©tĂ© lue par les hommes et les femmes. Dans ses Ă©crits, elle dĂ©crivait les femmes comme des individus Ă  part entiĂšre, rendait ses lectrices plus confiantes en elles-mĂȘmes, et elle devint l'idole de toutes les un an aprĂšs avoir commencĂ© Ă  travailler Ă  son nouvel emploi, elle publia son premier livre Rose et Blanche, en collaboration avec Jules Sandeau. Par la suite, elle travailla beaucoup Ă  la crĂ©ation d'un second livre, Indiana, lequel, cette fois Ă©tait son oeuvre personnelle. Six mois plus tard, elle rĂ©vĂ©la un brouillon de son roman suivant, Valentine. MĂȘme si ses deux premiers romans furent des succĂšs, seul son troisiĂšme roman, LĂ©lia, lui apporta la gloire. Peu aprĂšs sa publication, George Sand entra dans le cercle des grands auteurs français, et fit dĂšs lors partie des Ă©crivains les mieux eut de nombreux rapports ouverts avec les hommes cĂ©lĂšbres qu'elle connaissait Ă  Paris, dont Jules Sandeau, Alfred de Musset et FrĂ©dĂ©ric Jules Sandeau, sa liaison suivante fut avec Alfred de Musset, un jeune auteur. Mais juste une annĂ©e plus tard, Musset tombe malade et George s'Ă©prend du docteur Pierto Pagello, qui le 1834, George revient Ă  Paris avec Pagello, oĂč elle se rĂ©concilie avec Musset. Mais ils ont continuĂ© Ă  avoir de nombreuses disputes qui conduisirent Ă  des sĂ©parations rĂ©pĂ©tĂ©es; ils dĂ©cidĂšrent finalement de terminer leur eut d'autres rapports aprĂšs Musset, mais aucun plus intĂ©ressant que FrĂ©dĂ©ric Chopin. Ils se sont rencontrĂ©s en 1836. Ils avaient un rapport compliquĂ©. Ils devinrent amis, puis amants pour se comporter finalement comme mĂšre et fils. On dit que son rapport avec Chopin est un des plus fascinants et improbable dans l'histoire puisqu'ils avaient deux personnalitĂ©s totalement 09-07-2007Cet enregistrement est mis Ă  disposition sous un contrat Art enregistrement est mis Ă  disposition sous un contrat Creative Commons.

Keindahanpuisi muncul dari unsur-unsur yang dimilikinya, diantara lain citraan, bahasa kiasan, tema, dan makna dalam antologi puisi Les Letters d’Amour Ă  George Sand karya Alfred de Musset. Karya-karya tersebut merupakan hasil pengalaman dari penyair yang dituangkan dalam bentuk karya sastra berbentuk puisi. Penelitian ini bertujuan untuk mengetahui jenis-jenis La liaison entre ces deux gĂ©ants littĂ©raires dura deux ans, et fut l’occasion d’une correspondance aussi fournie que savoureuse. La lettre de George Sand, en apparence innocente, est Ă  relire en ne tenant compte que d’une ligne sur deux. Pour la rĂ©ponse d’Alfred de Musset, elle est Ă  relire en ne prenant que le premier mot de chaque vers. GEORGE SAND Cher ami, Je suis toute Ă©mue de vous dire que j’ai bien compris l’autre jour que vous aviez toujours une envie folle de me faire danser. Je garde le souvenir de votre baiser et je voudrais bien que ce soit une preuve que je puisse ĂȘtre aimĂ©e par vous. Je suis prĂȘte Ă  montrer mon affection toute dĂ©sintĂ©ressĂ©e et sans cal- cul, et si vous voulez me voir ainsi vous dĂ©voiler, sans artifice, mon Ăąme toute nue, daignez me faire visite, nous causerons et en amis franchement je vous prouverai que je suis la femme sincĂšre, capable de vous offrir l’affection la plus profonde, comme la plus Ă©troite amitiĂ©, en un mot la meilleure Ă©pouse dont vous puissiez rĂȘver. Puisque votre Ăąme est libre, pensez que l’abandon ou je vis est bien long, bien dur et souvent bien insupportable. Mon chagrin est trop gros. Accourrez bien vite et venez me le faire oublier. À vous je veux me sou- mettre entiĂšrement. Votre poupĂ©e ALFRED DE MUSSET Quand je mets Ă  vos pieds un Ă©ternel hommage, Voulez-vous qu’un instant je change de visage ? Vous avez capturĂ© les sentiments d’un cƓur Que pour vous adorer forma le crĂ©ateur. Je vous chĂ©ris, amour, et ma plume en dĂ©lire Couche sur le papier ce que je n’ose dire. Avec soin de mes vers lisez les premiers mots, Vous saurez quel remĂšde apporter Ă  mes maux.

Mon de George Sand à Alfred de Musset. Les lettres d'amour. L'an 1834. J'étais au désespoir. Enfin j'ai reçu ta lettre de GenÚve. Oh ! que je t'en remercie mon enfant ! Qu'elle est bonne et qu'elle m'a fait du bien. Est-ce bien vrai que tu

ï»ż16 Septembre 2019 , RĂ©digĂ© par Daniel Confland PubliĂ© dans gens connus, textes, pensĂ©es poĂ©tiques, mesaphorismes-lesvĂŽtres La correspondance Ă©rotique dĂ©guisĂ©e entre le poĂšte des PremiĂšres PoĂ©sies et l'auteure de la Mare au Diable Il existe une controverse sur la vĂ©racitĂ© de l'attribution du premier texte ci-dessous Ă  Aurore Dupin, alias George Sand. La lettre aurait Ă©tĂ© Ă©crite vers 1835. Selon les sceptiques, la prose en cause serait le rĂ©sultat d'un canular Ă  une date plus tardive. Je vous invite Ă  lire d'abord la lettre en entier. Ensuite, procĂ©dez Ă  une seconde lecture en en sautant les lignes paires. Le rĂ©sultat est, disons,...Ă©difiant ! Le second texte est en revanche une lettre authentique d'Alfred de Musset Ă  George Sand. Les deux amants usaient de l'acrostiche dans leur correspondance, un procĂ©dĂ© qui consiste Ă  prendre le premier mot de chaque vers d'un poĂšme ou de chaque ligne d'un texte et d'entreprendre une lecture verticale pour dĂ©couvrir une phrase cachĂ©e. Je vous invite Ă  utiliser la technique sur cette lettre le rĂ©sultat vous surprendra. La rĂ©ponse lapidaire, et tout aussi codĂ©e, de George Sand se passe de commentaires. Comme quoi, Humour et Amour peuvent faire bon mĂ©nage, y compris en littĂ©rature ! Daniel Confland Mots-clefs George Sand, Alfred de Musset, correspondance amoureuse, lettre, amour, amants, littĂ©rature, Ă©rotisme, acrostiche. °°° Portrait d'Alfred de Musset 1810-1857 par Charles Landelle, MusĂ©e d'Orsay, WikipĂ©dia CC. Portrait de George Sand 1804-1876 par Auguste Charpentier, MusĂ©e de la Vie Romantique, WikipĂ©dia CC. °°° La lettre Ă©rotique de Sand Ă  Musset authentique ou inventĂ©e de toutes piĂšces ? Je suis trĂšs Ă©mue de vous dire que j’ai bien compris l’autre soir que vous aviez toujours une envie folle de me faire danser. Je garde le souvenir de votre baiser et je voudrais bien que ce soit lĂ  une preuve que je puisse ĂȘtre aimĂ©e par vous. Je suis prĂȘte Ă  vous montrer mon affection toute dĂ©sintĂ©ressĂ©e et sans cal- cul, et si vous voulez me voir aussi vous dĂ©voiler sans artifice mon Ăąme toute nue, venez me faire une visite. Nous causerons en amis, franchement. Je vous prouverai que je suis la femme sincĂšre, capable de vous offrir l’affection la plus profonde comme la plus Ă©troite amitiĂ©, en un mot la meilleure preuve que vous puissiez rĂȘver, puisque votre Ăąme est libre. Pensez que la solitude oĂč j’ha- bite est bien longue, bien dure et souvent difficile. Ainsi en y songeant j’ai l’ñme grosse. Accourez donc vite et venez me la faire oublier par l’amour oĂč je veux me mettre. Votre poupĂ©e °°° Les acrostiches de Musset et Sand les jeux de pistes amoureux Lettre de Musset Ă  Sand Quand je jure Ă  vos pieds un Ă©ternel hommage Voulez-vous qu'inconscient je change de langage Vous avez su captiver les sentiments d'un coeur Que pour adorer forma le CrĂ©ateur. Je vous aime et ma plume en dĂ©lire. Couche sur le papier ce que je n'ose dire. Avec soin, de mes lignes, lisez les premiers mots Vous saurez quel remĂšde apporter Ă  mes maux. La rĂ©ponse de George Sand Cette insigne faveur que votre coeur rĂ©clame Nuit Ă  ma renommĂ©e et rĂ©pugne Ă  mon Ăąme. °°° Parmi les sources - - Gabiani, le roman Ă©rotique d'Alfred de Musset °°° Pour recevoir des alertes par mĂ©l sur les nouveaux articles parus, abonnez-vous, en utilisant le bouton en haut de l'Ă©cran, pour les smartphones, et la fenĂȘtre "newsletter" pour la version PC. Overblog est une plate-forme sĂ©curisĂ©e. °°° Partager cet article Pour ĂȘtre informĂ© des derniers articles, inscrivez vous
\n\n \nlettre de george sand Ă  alfred de musset pdf
Lalettre de George Sand, en apparence innocente, est Ă  relire en ne tenant compte que d’une ligne sur deux. Pour la rĂ©ponse d’Alfred de Musset, elle est Ă  relire en ne prenant que le premier mot de chaque vers. GEORGE SAND : Cher ami, Je suis toute Ă©mue de vous dire que j’ai bien compris l’autre jour que vous aviez
BenoĂźt Magimel Alfred de Musset et Juliette Binoche George Sand dans Les Enfants du siĂšcle 1999. Indiana est le premier roman de George Sand. Son hĂ©roĂŻne Ă©ponyme est une jeune femme de dix-neuf ans, mariĂ©e Ă  un vieux militaire Ă  la retraite incapable de l’aimer. Indiana dĂ©pĂ©rit lentement. Sa fragile beautĂ© et son innocence font chavirer le coeur du fougueux Raymon de RamiĂšre. Ce dernier n’hĂ©site pas Ă  braver les convenances, et la colĂšre du mari, le Colonel Delmare. Dans cette scĂšne trĂšs romantique, il s’introduit chez la tante d’Indiana, partie Ă  un bal sans sa niĂšce,qui est apparemment souffrante. En vĂ©ritĂ©, Indiana a feint d’ĂȘtre indisposĂ©e afin d’éviter de rencontrer Raymon
 Raymon entre sans se faire annoncer. Indiana a le dos tournĂ© Ă  la porte, elle regarde tristement brĂ»ler les tisons. Raymond approche sans bruit sur le tapis sourds et moelleux. Il la voit pleurer. Lorsqu’elle tourne la tĂȘte, elle le trouve Ă  ses pieds, s’emparant avec force de ses mains, qu’elle s’efforce en vain de lui retirer. RAYMON Indiana, vous pleurez
 Pourquoi pleurez-vous ?
 Je veux le savoir. INDIANA Pourquoi le demandez-vous ? Je ne dois pas vous le dire
 RAYMON Eh bien, moi, je le sais, Indiana. Je sais toute votre histoire, toute votre vie. Rien de ce qui vous concerne ne m’est Ă©tranger, parce que rien de ce qui vous concerne ne m’est indiffĂ©rent. J’ai voulu tout connaĂźtre de vous, et je n’ai rien appris que ne m’eĂ»t rĂ©vĂ©lĂ© un instant passĂ© chez vous, lorsqu’on m’apporta tout sanglant, tout brisĂ© Ă  vos pieds, et que votre mari s’irrita de vous voir, si belle et si bonne, me faire un appui de vos bras mƓlleux, un baume de votre douce haleine. Lui, jaloux ! oh ! je le conçois bien ; Ă  sa place, je le serais, Indiana ; ou plutĂŽt, Ă  sa place, je me tuerais ; car, ĂȘtre votre Ă©poux, madame, vous possĂ©der, vous tenir dans ses bras, et ne pas vous mĂ©riter, n’avoir pas votre cƓur, c’est ĂȘtre le plus misĂ©rable ou le plus lĂąche des hommes. INDIANA, lui met la main sur la bouche Ô ciel ! taisez-vous, taisez-vous, car vous me rendez coupable. Pourquoi me parlez-vous de lui ? pourquoi voulez-vous m’enseigner Ă  le maudire ?
 S’il vous entendait !
 Mais je n’ai pas dit de mal de lui ; ce n’est pas moi qui vous autorise Ă  ce crime ! moi, je ne le hais pas, je l’estime je l’aime !
 RAYMON Dites que vous le craignez horriblement ; car le despote a brisĂ© votre Ăąme, et la peur s’est assise Ă  votre chevet depuis que vous ĂȘtes devenue la proie de cet homme. Vous, Indiana, profanĂ©e Ă  ce rustre dont la main de fer a courbĂ© votre tĂȘte et flĂ©tri votre vie ! Pauvre enfant ! si jeune et si belle, avoir dĂ©jĂ  tant souffert !
 car ce n’est pas moi que vous tromperiez, Indiana ; moi qui vous regarde avec d’autres yeux que ceux de la foule, je sais tous les secrets de votre destinĂ©e, et vous ne pouvez pas espĂ©rer vous cacher de moi. Que ceux qui vous regardent parce que vous ĂȘtes belle disent en remarquant votre pĂąleur et votre mĂ©lancolie Elle est malade
 », Ă  la bonne heure ; mais, moi qui vous suis avec mon cƓur, moi dont l’ñme tout entiĂšre vous entoure de sollicitude et d’amour, je connais bien votre mal. Je sais bien que, si le ciel l’eĂ»t voulu, s’il vous eĂ»t donnĂ©e Ă  moi, Ă  moi malheureux qui devrais me briser la tĂȘte d’ĂȘtre venu si tard, vous ne seriez pas malade. Indiana, moi, j’en jure sur ma vie, je vous aurais tant aimĂ©e, que vous m’auriez aimĂ© aussi, et que vous auriez bĂ©ni votre chaĂźne. Je vous aurais portĂ©e dans mes bras pour empĂȘcher vos pieds de se blesser ; je les aurais rĂ©chauffĂ©s de mon haleine. Je vous aurais appuyĂ©e contre mon cƓur pour vous prĂ©server de souffrir. J’aurais donnĂ© tout mon sang pour rĂ©parer le vĂŽtre, et, si vous aviez perdu le sommeil avec moi, j’aurais passĂ© la nuit Ă  vous dire de douces paroles, Ă  vous sourire pour vous rendre le courage, tout en pleurant de vous voir souffrir. Quand le sommeil serait venu se glisser sur vos paupiĂšres de soie, je les aurais effleurĂ©es de mes lĂšvres pour les clore plus doucement, et, Ă  genoux prĂšs de votre lit, j’aurais veillĂ© sur vous. J’aurais forcĂ© l’air Ă  vous caresser lĂ©gĂšrement, les songes dorĂ©s Ă  vous jeter des fleurs. J’aurais baisĂ© sans bruit les tresses de vos cheveux, j’aurais comptĂ© avec voluptĂ© les palpitations de votre sein, et, Ă  votre rĂ©veil, Indiana, vous m’eussiez trouvĂ© lĂ , Ă  vos pieds, vous gardant en maĂźtre jaloux, vous servant en esclave, Ă©piant votre premier sourire, m’emparant de votre premiĂšre pensĂ©e, de votre premier regard, de votre premier baiser
 INDIANA Assez, assez ! Ne me parlez pas ainsi, Ă  moi qui ne dois pas ĂȘtre heureuse ; ne me montrez pas le ciel sur la terre, Ă  moi qui suis marquĂ©e pour mourir. RAYMON Pour mourir ! Il la saisit dans ses bras. Toi, mourir ! Indiana ! mourir avant d’avoir vĂ©cu, avant d’avoir aimĂ© !
 Non, tu ne mourras pas ; ce n’est pas moi qui te laisserai mourir ; car ma vie maintenant est liĂ©e Ă  la tienne. Tu es la femme que j’avais rĂȘvĂ©e, la puretĂ© que j’adorais ; la chimĂšre qui m’avait toujours fui, l’étoile brillante qui luisait devant moi pour me dire Marche encore dans cette vie de misĂšre, et le ciel t’enverra un de ses anges pour t’accompagner. » De tout temps, tu m’étais destinĂ©e, ton Ăąme Ă©tait fiancĂ©e Ă  la mienne, Indiana ! Les hommes et leurs lois de fer ont disposĂ© de toi ; ils m’ont arrachĂ© la compagne que Dieu m’eĂ»t choisie, si Dieu n’oubliait parfois ses promesses. Mais que nous importent les hommes et les lois, si je t’aime encore aux bras d’un autre, si tu peux encore m’aimer, maudit et malheureux comme je suis de t’avoir perdue ! Vois-tu, Indiana, tu m’appartiens, tu es la moitiĂ© de mon Ăąme, qui cherchait depuis longtemps Ă  rejoindre l’autre. Quand tu rĂȘvais d’un ami Ă  l’üle Bourbon, c’était de moi que tu rĂȘvais ; quand, au nom d’époux, un doux frisson de crainte et d’espoir passait dans ton Ăąme, c’est que je devais ĂȘtre ton Ă©poux. Ne me reconnais-tu pas ? ne te semble-t-il pas qu’il y a vingt ans que nous ne nous sommes vus ? Ne t’ai-je pas reconnu, ange, lorsque tu Ă©tanchais mon sang avec ton voile, lorsque tu plaçais ta main sur mon cƓur Ă©teint pour y ramener la chaleur et la vie ? Ah ! je m’en souviens bien, moi. Quand j’ouvris les yeux, je me dis La voilĂ  ! c’est ainsi qu’elle Ă©tait dans tous mes rĂȘves, blanche, mĂ©lancolique et bienfaisante. C’est mon bien, Ă  moi, c’est elle qui doit m’abreuver de fĂ©licitĂ©s inconnues. » Et dĂ©jĂ  la vie physique que je venais de retrouver Ă©tait ton ouvrage, Car ce ne sont pas des circonstances vulgaires qui nous ont rĂ©unis, vois-tu ; ce n’est ni le hasard ni le caprice, c’est la fatalitĂ©, c’est la mort, qui m’ont ouvert les portes de cette vie nouvelle. C’est ton mari, c’est ton maĂźtre qui, obĂ©issant Ă  son destin, m’a apportĂ© tout sanglant dans sa main, et qui m’a jetĂ© Ă  tes pieds en te disant VoilĂ  pour vous. » Et maintenant, rien ne peut nous dĂ©sunir
 INDIANA, l’interrompt Lui, peut nous dĂ©sunir ! HĂ©las ! hĂ©las ! vous ne le connaissez pas ; c’est un homme qui ne pratique pas le pardon, un homme qu’on ne trompe pas. Raymon, il vous tuera !
 RAYMON Qu’il vienne, qu’il vienne m’arracher cet instant de bonheur ! Je le dĂ©fie ! Reste lĂ , Indiana, reste contre mon cƓur, c’est lĂ  ton refuge et ton abri. Aime-moi, et je serai invulnĂ©rable. Tu sais bien qu’il n’est pas au pouvoir de cet homme de me tuer ; j’ai dĂ©jĂ  Ă©tĂ© sans dĂ©fense exposĂ© Ă  ses coups. Mais toi, mon bon ange, tu planais sur moi, et tes ailes m’ont protĂ©gĂ©. Va, ne crains rien ; nous saurons bien dĂ©tourner sa colĂšre ; et maintenant, je n’ai pas mĂȘme peur pour toi, car je serai lĂ . Moi aussi, quand ce maĂźtre voudra t’opprimer, je te protĂ©gerai contre lui. Je t’arracherai, s’il le faut, Ă  sa loi cruelle. Veux-tu que je le tue ? Dis-moi que tu m’aimes, et je serai son meurtrier, si tu le condamnes Ă  mourir
 INDIANA Vous me faites frĂ©mir ; taisez-vous ! Si vous voulez tuer quelqu’un, tuez-moi ; car j’ai vĂ©cu tout un jour, et je ne dĂ©sire plus rien
 RAYMON Meurs donc, mais que ce soit de bonheur ! Raymon embrasse Indiana, elle porte la main au coeur et perd connaissance. Extrait d’Indiana de George Sand. N’oubliez pas qu’il est impossible de travailler un texte sans l’Ɠuvre complĂšte. Vous pouvez acheter le livre en ligne et le rĂ©cupĂ©rer dans la librairie la plus proche via ce lien Place des Libraires Indiana — Georges Sand → Voir aussi notre liste de textes et de scĂšnes issus du théùtre, du cinĂ©ma et de la littĂ©rature pour une audition, pour le travail ou pour le plaisir
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demainĂ  l’auberge oĂč nos yeux se sont croisĂ©s. pour la premiĂšre fois. Je t’attendrais une vie entiĂšre s’il le faut. Ton dĂ©vouĂ© Charles. Les astĂ©risques font rĂ©fĂ©rence Ă  la correspondance de. George Sand et Alfred de Musset.
Ah, l'amour ! Il donne des ailes, transporte les Ăąmes, brise les coeurs... Savourez cette sĂ©lection des plus belles lettres d'amour de l'Histoire et dĂ©couvrez les dĂ©clarations enflammĂ©es de Johnny Cash, Edith Piaf, George Sand ou encore celle d'Humphrey Bogart Ă  Lauren Baccall. 1- Lettre de Johnny Cash pour le 65e anniversaire de sa femme June Carter Cash 1994 Bon anniversaire Princesse,Nous vieillissons et nous sommes habituĂ©s l'un Ă  l'autre. Nous lisons nos pensĂ©es. Nous savons ce que l'autre veut sans mĂȘme avoir Ă  le demander. Parfois, nous nous agaçons un peu. Peut-ĂȘtre que parfois, nous nous prenons pour acquis. Mais de temps en temps, comme aujourd'hui, je rĂ©flĂ©chis et je rĂ©alise Ă  quel point je suis chanceux de partager ma vie avec la femme la plus formidable que j'aie jamais rencontrĂ©e. Tu continues Ă  me fasciner et Ă  m'inspirer. Tu es l'objet de mon dĂ©sir, la raison premiĂšre de mon existence. Je t'aime tellement. »2- Lettre d’amour d'Humphrey Bogart Ă  Lauren Bacall 1943 Baby, je t’aime si tendrement et je ne veux jamais, jamais te faire souffrir ou te rendre malheureuse, je veux que tu aies la vie la plus merveilleuse que mortelle ait jamais eue. Cela fait si longtemps, ma chĂ©rie, que je n’ai pas Ă©prouvĂ© un sentiment aussi profond pour quelqu’un, je ne sais pas quoi dire ni quoi faire. Je peux seulement t’affirmer que j’ai sondĂ© au plus profond de mon cƓur durant ces deux semaines et je sais que je t’adore de tout mon ĂȘtre et je sais que je te veux pour moi seul. Mais nous devons attendre, car tout ce que nous pourrions faire en ce moment provoquerait un dĂ©sastre. » 3- Napoleon Bonaparte dĂ©clame son amour Ă  JosĂ©phine de Beauharnais 1796 Les charmes de l'incomparable JosĂ©phine enflamme continuellement mon coeur d'une flamme ardente et lumineuse. »>>Saint-Valentin 2015 sĂ©lection de poĂšmes et de cartes pour dĂ©clarer son amour>Les 5 gestes qui prouvent qu’un homme est sous le charme<<8- Lettre de Victor Hugot Ă  l'actrice Juliette Drouet 1833 Je vous aime, mon pauvre ange, vous le savez bien, et pourtant vous voulez que je vous l’écrive. Vous avez raison. Il faut s’aimer, et puis il faut se le dire, et puis il faut se l’écrire, et puis il faut se baiser sur la bouche, sur les yeux, et ailleurs. Vous ĂȘtes ma Juliette bien-aimĂ©e. Quand je suis triste, je pense Ă  vous, comme l’hiver on pense au soleil, et quand je suis gai, je pense Ă  vous, comme en plein soleil on pense Ă  l’ombre. Vous voyez bien, Juliette, que je vous aime de toute mon Ăąme. Vous avez l’air jeune comme un enfant, et l’air sage comme une mĂšre aussi je vous enveloppe de tous ces amours-lĂ  Ă  la fois. Baisez-moi, belle Juju ! »9- Lettre d'amour de Guillaume Apollinaire Ă  la comtesse Louise de Coligny-ChĂątillon 1915 Oui, ma Lou, tu es ma Lou Ă  moi, ma chose vivante que j'aime infiniment, mon bijou prĂ©cieux, ma petite perle ronde comme ton derriĂšre, comme tes deux petits seins infiniment jolis et si joliment fleuris de deux roses sans Ă©pines. Tu te donnes toute et je te prends toute comme tu te donnes ma toute chĂ©rie, oui, nous sommes ensemble pour toujours oui, tu m'as tout dit, et tu es si Ă  moi et si en moi que tu devines tout de moi. Il y a une correspondance unique et inouĂŻe entre nos Ăąmes. Non, je n'ai plus de noir aprĂšs tes lettres et tu me rends infiniment heureux. Ne sois pas triste, mon Lou. Ne sois pas triste puisque je ne suis plus triste. »10- Lettre d'amour d'Edith Piaf Ă  Marcel Cerdan 1949 DĂšs que je pense qu'une chose peut te faire de la peine, mĂȘme si tu ne le sauras jamais eh bien, il n'y a rien Ă  faire, c'est plus fort que moi, je ne peux pas la faire. J'imagine tes beaux yeux chĂ©ris posĂ©s sur moi et j'ai comme l'impression d'ĂȘtre mise Ă  nu. Quelle puissance et quelle domination tu as sur moi !Vrai de vrai, tu m'as bien eue ! ChĂ©ri ! N'oublie pas tes mĂ©dailles, pense Ă  moi. Si tu peux aller Ă  l'Ă©glise cinq minutes le jour du combat, vas-y ! Mon petit que j'adore, Ă  tes pieds que j'aime, je suis Ă  toi, tout Ă  toi. Mon souffle est liĂ© au tien. Je suis tout ce que tu veux, ton esclave, ta servante, ta maĂźtresse et surtout celle qui t'aime. Oh ! Qui t'aime, plus que jamais. Personne ne t'a aimĂ© et ne t'aimera jamais plus que moi. Au revoir, mon petit maĂźtre adorĂ©, mon seigneur si grand. Je t'aime, t'aime, t' »
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